Aujourd’hui et selon les régions, l’école ne fait plus rêver. Une étude des Sherpas, une start-up engagée pour la réussite scolaire partout en France, lève le voile sur une fracture éducative qui se creuse entre villes et campagnes…
Campagne vs Métropole : deux visions d’une même école
Alors que les cartables et les goûters reprennent du service pour les enfants, du côté des parents les pensées autour de la scolarité de leurs chers bambins ne sont pas toujours sereines. En effet, il semble que de plus en plus de parents n’ont plus tellement confiance en l’école. D’ailleurs, selon la dernière étude IFOP commandée par Les Sherpas, une entreprise spécialisée dans le soutien scolaire 100 % personnalisé, en ligne ou à domicile créée en 2017 et qui compte pas moins de 4 millions de visiteurs chaque mois sur leur blog et leurs réseaux sociaux, tout le monde ne voit pas l’école de la même manière… selon les régions.
Pour exemple, en Île-de-France, plus d’un parent sur deux pense que l’école offre les mêmes chances à tous. À la campagne ? C’est à peine 43 %. Et ce n’est pas qu’une impression : moins d’options, moins de profs, moins de moyens… Les inégalités territoriales sont bien réelles.
Une école jugée élitiste
Autre tendance marquée : l’école serait trop tournée vers l’excellence académique, au détriment des autres parcours. Un avis partagé par 72 % des parents en région parisienne… et jusqu’à 73 % dans le Sud-Ouest. Bref, pour beaucoup, si tu n’es pas premier de la classe, bonne chance !
Des savoirs essentiels… pas pour tout le monde ?
Quand on parle de transmettre les bases pour réussir dans la vie, les parents franciliens sont encore optimistes (68 % y croient). En zone rurale ? On tombe à 51 %. Même clivage sur la qualité d’enseignement, jugée inégale par une majorité… sauf à Paris.
Des opinions disparates
Pour expliquer la réussite scolaire, les réponses varient : à Paris, on mise sur les qualités des profs. Ailleurs ? Ce sont surtout les conditions d’enseignement (classes surchargées, locaux vétustes…) qui font la différence.
Malgré ces écarts, un consensus émerge : former mieux les enseignants et investir dans l’éducation. Une base solide… reste à voir si elle sera vraiment entendue.