Le lait maternel est, pour chaque nourrisson, l’aliment idéal et naturel. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande un allaitement au sein exclusif durant les 6 premiers mois de la vie de l’enfant afin qu’il bénéficie des apports essentiels à sa bonne santé et à son développement.
Dès la naissance, les bébés disposent d’un système immunitaire fonctionnel mais immature qui, jours après jours, se développe et se renforce notamment grâce au lait maternel. Parmi les composants clés du lait maternel, les oligosaccharides apparaissent comme des alliés de choix pour le développement des défenses naturelles des bébés, notamment en agissant sur le microbiote intestinal et le développement du système immunitaire. Les oligosaccharides du lait maternel représentent le 3ème composant solide du lait maternel, après le lactose et les lipides. Parmi les différents oligosaccharides identifiés dans le lait maternel, le 2’FL, le DFL, le LNT, le 6’SL et le 3’SL* sont importants : en quantité, ils représentent à eux 5, 45% des oligosaccharides présents dans la composition du lait maternel.
Les oligosaccharides vont renforcer les défenses naturelles du bébé
par différents mécanismes :
Les oligosaccharides du lait maternel favorisent
les « bonnes bactéries» Quand le bébé tète, les composants du lait maternel parviennent dans son système digestif et sont digérés. Les oligosaccharides ont la particularité de
n’être pas ou peu digérés, ils arrivent donc intacts dans le gros intestin et
servent de repas aux « bonnes bactéries » de la flore intestinale, comme
les bifidobactéries par exemple, favorisant ainsi leur multiplication.
Les oligosaccharides du lait maternel aident à renforcer la barrière intestinale
L’intestin grêle fonctionne comme une barrière de sécurité. Parfois
de mauvaises bactéries arrivent à se lier à la barrière intestinale ce qui
entraîne une possible diffusion dans l’organisme d’un agent pathogène.
Les oligosaccharides du lait maternel contribuent à limiter l’adhésion
de ces bactéries potentiellement pathogènes1-2. La barrière intestinale est
alors renforcée, et empêche donc les bactéries responsables de maladies
de pénétrer dans l’organisme. Résultat : La diffusion des micro-organismes
vecteurs de maladies est réduite et le nourrisson est moins sujet à des troubles
digestifs comme la diarrhée par exemple.
Les oligosaccharides du lait maternel contribuent à éliminer les bactéries potentiellement pathogènes
Les oligosaccharides du lait maternel servent de leurre vis à vis des bactéries potentiellement pathogènes. Les pathogènes vont s’accrocher aux oligosaccharides du lait maternel et vont être piégés, ils ne vont plus pouvoir s’accrocher à la barrière intestinale et sont ensuite éliminés dans les selles. Les oligosaccharides ont un impact anti-inflammatoire Une petite partie des oligosaccharides du lait maternel est digérée et circule dans le sang du nourrisson. Ils ont alors un impact anti-inflammatoire et contribuent à l’équilibre et la maturation du système immunitaire.