Il semblerait que le simple fait de respirer influencerait notre mémoire, notre concentration et accroîtrait notre risque de développer une maladie neurodégénérative ! Depuis longtemps l’être humain cherche les causes du déclin cognitif dans nos gènes, notre alimentation ou nos habitudes de vie. Cependant, un facteur essentiel restait dans l’ombre : l’air que nous respirons. Même si nous ne pouvons pas encore affirmer que la pollution atmosphérique ne cause pas directement la démence, selon le site alzheimer.org.uk, les personnes exposées seraient plus à même d’être sujettes à la démence.
Quand l’air abîme notre esprit
Selon une recherche publiée par l’International Journal of Molecular Sciences, l’exposition chronique à la pollution atmosphérique, aux particules fines, à l’oxyde d’azote, aux composés organiques volatils favoriserait l’inflammation et le stress oxydatif du cerveau.
Ces agressions répétées touchent directement nos mitochondries, ces petites centrales énergétiques indispensables aux neurones, et perturbent les zones clés de la mémoire comme l’hippocampe et le cortex préfrontal.
Résultat : un impact silencieux sur la cognition, la concentration, l’humeur… et à long terme, un risque accru de maladies comme Alzheimer.
Un danger surtout à l’intérieur
On l’oublie souvent, mais l’air intérieur peut être 5 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur. Produits ménagers, bougies parfumées, cuisson, matériaux de construction… tout cela contribue à une exposition continue, souvent inconsciente.
Comment agir pour limiter les effets de la pollutions ?
L’air que nous respirons, surtout dans les espaces où nous passons 90 % de notre temps, est un facteur de risque modifiable.
En réduisant notre exposition, en soutenant nos défenses antioxydantes (via une alimentation riche en fruits, légumes et oméga-3), en favorisant une bonne oxygénation et en aérant régulièrement nos espaces, nous pouvons protéger notre cerveau au quotidien.
Respirer n’est pas un geste anodin : c’est un dialogue constant entre notre environnement et notre biologie.
Prendre soin de l’air que l’on respire, c’est aussi prendre soin de sa clarté d’esprit, de sa mémoire et de son équilibre intérieur.